Pourquoi et comment tuteurer ses plants de tomates ?

Pourquoi et comment tuteurer ses plants de tomates ?

Bien que cette action soit optionnelle, la conduite des plants de tomates sur des tuteurs présente l’avantage de maîtriser la croissance du plant en hauteur, ce qui préserve une bonne aération de l’espace cultivé, limite l’apparition de certains champignons (mildiou ou autres maladies cryptogamiques) et facilite la récolte.

Tuteurage des plants des tomates

Il existe plusieurs déclinaisons de modèles et de matériaux pour le tuteur tomate. Toutefois, les tuteurs doivent offrir assez de résistance aux poids des tomates et à l’humidité.

Le rafia ou raphia

Le rafia (ou raphia c’est comme vous préférez) permet de réaliser des liens naturels d’une grande souplesse et très résistants qui permettent d’attacher des plants de tomates à leurs tuteurs. Le raphia nous vient originellement de Madagascar où il est traditionnellement fabriqué à partir de feuilles de palmiers.

Tuteurs à tomates, comment les choisir ?

Issu d’une matière végétale et naturellement de couleur beige le raffia apporte un aspect naturel au jardin de plus en plus plébiscite par les amateurs et amoureux de jardin.

Les liens doux

Comme son nom l’indique le lien doux est doux au toucher. Il est généralement conçu à partir d’un fil de fer entouré d’un plastique mou. Les liens doux permettent de limiter les risques de blessure de la tige et des branches des plants de tomates comme cela arrive parfois avec les liens fins et tranchants en plastique dur qui sont certes moins chers mais génèrent parfois des blessures importantes aux plants de tomates.

Comment installer tuteur tomate spirale ?

Un tuteur à tomates spirale se plante dans le sol à une profondeur de 50 cm environ ce qui sera suffisant pour que le pied ne penche pas d’un côté ou de l’autre lorsque les fruits alourdiront la charge qu’il devra supporter.

Tailler

La taille n’est pas obligatoire, son intérêt premier étant à minima d’optimiser l’espace vital des plants de tomates et d’accroître le calibre des fruits.

Supprimer régulièrement les gourmands (les nouvelles pousses à l’aisselle des feuilles) pour ne conserver que la tige principale, couper les feuilles en contact avec le sol et contrôler leur expansion facilitera la circulation de l’air et de la lumière, limitant le risque d’attaques des champignons.

Arroser

Un sol préalablement paillé limitera les fréquences d’arrosage, néanmoins, la tomate nécessite un arrosage régulier pour endiguer les signes de déshydratation et notamment durant les périodes de forte chaleur.

Humidifier uniquement le pied du plant en veillant à ne pas mouiller le feuillage (propice à l’apparition du mildiou).

Risques de la culture de tomates sous serre

Une serre en bonne santé réclame une attention particulière du jardinier et la maîtrise de certains paramètres pour être gratifié d’une récolte abondante et de qualité.

Recycler l’air de la serre avec une aération régulière, voire quotidienne, contrôle la température et évite un effet de serre, rédhibitoire pour les plants, particulièrement à l’arrivée des beaux jours.

Un espace confiné est propice aux variations du taux d’humidité et à l’apparition des champignons pathogènes qui affectionnent les températures élevées et une forte hygrométrie.

La serre à tomates, une aubaine pour le jardinier

Pour le jardinier amateur ou averti, la culture sous serre reste la meilleure alternative à la culture traditionnelle et particulièrement pour les tomates qui sont exigeantes par nature. La serriculture crée un milieu semi-artificiel idéal réunissant tous les paramètres du climat d’origine de la tomate, gage d’un rendement qualitatif et une prolongation de la production.